le règne des réseaux sociaux
Longtemps l’apanage de quelques scientifiques ou grands argentiers, le web ne s’est réellement démocratisé qu’à la fin des années 90. En entrant dans les entreprises et dans les maisons, il se transforme peu à peu en une grande encyclopédie virtuelle, les côtés sérieux et austères en moins.
Vitrine personnelle ? Les entreprises « branchées » ont rapidement compris l’intérêt d’en faire une vitrine professionnelle, au service de leur business donc, particulièrement lorsqu’elles proposent des produits de consommation courante. Pas étonnant quand on sait que dans notre coin d’Europe, près de 100 % de familles avec enfants ou adolescents sont multi-connectées à Internet.
Résultat ? Le plus probant dans nos régions est sans doute le phénomène Ice-Watch. Rien ne prédestinait le créateur de ces montres « designed in Belgium » mais « made in Asia » à devenir un des leaders de son secteur. Et un des leaders sur Facebook ! Avec 4 500 000 mentions « J’aime » (comprenez : 4 500 000 personnes ont un jour pris la peine d’indiquer au grand public qu’elles ont un coup de cœur pour la marque), Ice-Watch devance Tiffany&Co ou Swarovki. Et est sans doute un cas d’école. Il est vrai qu’il est sans aucun doute plus simple de « vendre » sur un réseau social à la mode une montre à la mode qu’un banal mètre cube de béton, pour ne prendre que cet exemple. Il est tout aussi vrai que la notoriété ne vient pas toute seule : Ice-Watch investit beaucoup d’argent pour soigner son e-popularité et son e-réputation.
N’empêche, une question se pose avec acuité aujourd’hui : la notoriété passe-t-elle désormais par Facebook, Twitter, LinkedIn et bientôt d’autres comme Tumblr, Pinterest, Foursquare ?